samedi 25 janvier 2014

Semaine de l'unité des Chrétiens ... ce n'est pas fini !

J'ai failli écrire : " la semaine d'unité des chrétiens se termine". Si cette phrase est vraie au niveau du calendrier, elle me laisse un arrière-goût un peu amer, comme si nous ne sommes unis qu'une semaine par an.

J'ai entendu beaucoup de pessimisme dans les médias ... mais heureusement aussi beaucoup d'initiatives qui me donnent espoir. Oserai-je citer Taizé, s'il ne fallait donner qu'un exemple 

A mon petit niveau, j'ai décidé d'acheter une belle Bible l'an dernier, et j'ai choisi la Traduction Œcuménique de la Bible, un geste presque militant. Alors continuons chacun par des petits gestes à nous unir, car des milliers de pages nous rassemblent.

mercredi 22 janvier 2014

Mon fils, un si long combat

Hier soir je m'étais concocté une petite soirée geek devant la guerre des étoiles. C'était sans compter sur mon mari qui souhaitait voir un documentaire sur France 5.

- "Mais si, c'est une journaliste de France 5 qui a un enfant handicapé"
- "..."
- "Celle de Allo, Rufo ?"
- "Ah bon, elle a un fils handicapé ?"



Ce documentaire, je ne m'en suis toujours pas remise. Et dire que nous sommes en France en 2014 ! Parce qu'en France il vaut mieux rentrer dans le moule, sinon c'est un parcours semé d’embûches. Et je reste polie.

Hier j'ai eut envie de pleurer mais aussi de crier : crier de rage qu'on laisse ces familles livrées à elles-mêmes, contre ce Mammouth que rien ne semble pouvoir faire bouger. Crier parce qu'on lui demande de se présenter tous les ans pour vérifier que son fils est bien toujours handicapé. Crier parce que le seul choix qu'on laisse à cette mère c'est de se séparer de son fils. 

Mais hier nous avons surtout vu vu un  beau reportage. Beau car la présentatrice était tout en retenue. Lorsqu'on lui a parlé du fait qu'elle se soit retrouvée seule pour élever Samy, elle répond simplement que c'est le cas de beaucoup de familles dans sa situation. Elle nous a dit que oui, il y a des jours où elle a envie de se jeter par une fenêtre. Au milieu de toute cette détresse il y avait aussi des sourires, des comptines, des jeux.

Et surtout de l'amour. Alors en effet, on ne sait pas ce qui se passe dans sa tête mais j'en suis certaine : Samy ressent forcément cet amour que lui porte sa mère.

Merci Eglantine.